Ophuls prend le train pour Sarajevo gare de l’Est et commence son voyage là où son père Max, tourna une scène de son film "De Mayerling à Sarajevo". Un rapprochement qui souligne combien les purifications ethniques d’aujourd’hui ou de naguère ne sont pas si différentes les unes des autres. Avec un humour et un charme caustique, insolent, (qui sont la seule façon de se sortir du désespoir), Ophuls filme sur le front bosniaque où il fait un état des lieux du journalisme de guerre actuel. Documentaire sur les journalistes, la déontologie de l’information, la désinformation, la manipulation, la mise en cause du politique… Filmant les gens comme des personnages de fiction utilisant les procédés de narration du cinéma, le film est parsemé d’extraits de films de Huston, Hawks, Wilder, Max Ophuls et chaque extrait semble dans la logique de narration et de contenu…