Algérie, la vie quand même
    Djamila Sahraoui
    France, 1998, 46’
    Une petite ville algérienne, un peu à l’écart de la guerre qui déchire le pays. Au cœur de la crise qui le détruit, deux jeunes hommes, sans travail, sans loisirs, sans espoir, sans rien…
    Algériennes 30 ans après
    Ahmed Lallem
    France, 1997, 54’
    En 1967-68, Ahmed Lallem tourne "Elles" un film noir et blanc dans lequel de jeunes lycéennes algériennes s’expriment sur leurs vies et leurs espoirs pour l’avenir.
    29 ans plus tard il retrouve certaines de ces jeunes filles devenues femmes, qui vivent soit en exil soit en Algérie.
    Aliénations
    Malek Bensmail
    Algérie, 2004, 105’
    L’Algérie est un pays jeune, travaillé par une longue histoire. Le XXème siècle aura été celui de bouleversements historiques sans précédent qui ont affecté brutalement des sociétés, des cultures, remettant en cause des systèmes de valeur et de croyance qui s’étaient construits au cours des siècles.
    En s’attachant à suivre, au quotidien, médecins et malades à l’hôpital psychiatrique de Constantine, Aliénations est une tentative - modeste - de comprendre les souffrances que peuvent vivre, aujourd’hui, les Algériens confrontés à une crise aux aspects multiples : religieux, politiques, économiques, familiaux. Le film s’efforce de cerner le malaise social dominant en Algérie, de percevoir et de mettre en évidence les courants souterrains qui travaillent la société et alimentent sa crise.
    La bataille d’Alger : un film dans l’histoire
    Malek Bensmail
    France, 2017, 120’
    En 1965, trois ans après l’indépendance de l’Algérie, le cinéaste italien Gillo Pontecorvo entreprend le tournage d’un film reconstituant la bataille d’Alger (1956/1957). Ce film en noir et blanc à l’esthétique inspirée des actualités fait l’effet d’une bombe et rafle en 1966 le Lion d’Or à Venise. Alors qu’en France le film sera interdit de fait jusqu’en 1971, en Algérie il devient mythique, programmé chaque année par la télévision pour la commémoration de l’indépendance. Il est coproduit par la société de Yacef Saadi, un des héros de la lutte de libération devenu producteur et qui joue son propre rôle dans le film de Pontecorvo. Le tournage du film à Alger va servir de leurre pour faire entrer plus discrètement les chars de l’armée de Boumedienne dans la ville lors du coup d’État qui renverse le Président Ben Bella. En 2003, lors des opérations militaires en Irak, le film est montré à des officiers américains comme un exemple de combat réussi contre le terrorisme urbain.
    Bienvenue à Madagascar
    Franssou Prenant
    France, 2015, 102’
    Vues de ma fenêtre-caméra au cours d’aventures urbaines, des images d’Alger où, enfant, au sortir de l’Indépendance, j’ai appris la liberté, et dont quelques décennies plus tard, immigrée à l’envers et exilée volontaire, j’ai fait ma ville d’élection.
    Chantier A
    Karim Loualiche, Lucie Dèche, Tarek Sami
    Algérie, 2013, 104’
    Karim n’était pas rentré chez lui depuis dix ans. L’Algérie. De Tizi-Ouzou à Tamanrasset, en passant par Alger, Constantine, Timimoune, des personnages de rencontre viendront, chacun à leur manière, lui conter le pays. Avant qu’il n’oublie, retrouver les raisons de son départ, le grand exode, la maison qui brûle…
    La Chine est encore loin
    Malek Bensmail
    Algérie, France, 2008, 120’
    Le 1er novembre 1954, un couple d’instituteurs français et un Caïd algérien sont victimes d’une attaque meurtrière près de Ghassira, un petit village chaoui. Cet acte marque le début de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. 50 ans après, Malek Bensmail pose sa caméra dans cette région considérée comme le « berceau de la révolution ».
    Contre-pouvoirs
    Malek Bensmail
    France, Algérie, 2015, 97’
    Abrités depuis la décennie noire des années quatre-vingt-dix au sein de la Maison de la Presse, les journalistes du célèbre quotidien El Watan attendent la livraison de leurs nouveaux locaux, symboles de leur indépendance. Malek Bensmaïl, pose ici sa caméra au cœur même d’El Watan, nécessaire contre-pouvoir à une démocratie vacillante.
    Dans ma tête un rond-point
    Hassen Ferhani
    Algérie, France, Liban, Qatar, 2015, 100’
    Dans le plus grand abattoir d’Alger des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.