À propos du film
"Mon cher Simon\n (1982) se focalise sur un être procédant à une autre déconstruction, de ce que l’on appellerait aujourd’hui la « valeur travail », qui ne doit pas constituer selon lui un mal nécessaire, mais une nécessité qu’il ne parvient pas à saisir. Plus qu’en creux, l’argent se trouve aussi au cœur de ce second film. Cet état de fait conduit Simon à écumer oisivement son village perdu du Haut-Var en « dandy-gratteur » lunaire, attachant et irritant. Comme Moi non ou l’argent de Patricia\n et Histoire de Marie\n (1993), Mon cher Simon\n a l’intitulé d’une personne, ce qui fait figure de profession de foi – cinématographique s’entend : le réel constitue un formidable réservoir d’histoires et de personnages, à condition de bien vouloir se baisser et de lui faire confiance." Arnaud Hée, critikat.com (mai 2011)