Avec peu de commentaires et uniquement des sons naturels, Jennings évoque la vie en Grande-Bretagne pendant le Blitz. Il excelle ici dans son art du montage non-narratif, qui repose sur l’association d’éléments hétérogènes. Des images de travail en usine sont juxtaposées à celles d’une salle de danse, des hommes se battent avec des femmes dans des ateliers d’usinage. Old Bailey se transforme en un garage à ambulances et les chars d’assaut avancent avec fracas devant un magasin de thé anglais dans un village de carte postale. Par une association surréaliste, le film exprime l’unité et l’indivisibilité de la Grande-Bretagne.