Les Métamorphoses du Choeur
Marie-Claude Treilhou
France, 2003, 98 min / Couleur

Les Métamorphoses du Choeur, Marie-Claude Treilhou, France, 2003, 98’

Synopsis

Que sait-on d’un chœur, sinon que cela chante, plus ou moins bien, dans des circonstances plus ou moins récréatives, festives, plus ou moins institutionnelles ? Que sait-on de ses charmes discrets, presque un peu désuets, loin des feux de la rampe ?

Que sait-on d’un chœur, sinon que cela chante, plus ou moins bien, dans des circonstances plus ou moins récréatives, festives, plus ou moins institutionnelles ? Que sait-on de ses charmes discrets, presque un peu désuets, loin des feux de la rampe ? Côté direction, c’est aussi un travail de Romain : pour obtenir la souplesse, le phrasé, l’écoute collective, c’est une longue mise en place qui peut demander plusieurs années préparatoires.
Ici, au sein du Conservatoire de Musique du 13° arrondissement de Paris, la configuration de cet édifice périlleux est particulièrement lisible : Claire Marchand y assure la direction de chœur avec un métier sûr et une qualité artistique notoire. On peut considérer que le chœur qu’elle a constitué, composé exclusivement d’amateurs, se situe à l’orée de la maîtrise pour les petits et donne une idée de ce que peut être le professionnalisme pour les adultes. Elle va aussi loin que possible dans le temps imparti.
C’est bien cet envers du décor qui nous intéresse, côté cuisine d’un travail méconnu, à rebours du sublime, dans l’espoir de mieux encore le servir, lorsqu’il se présente décoiffé, sans préméditation, sous les oripeaux les plus ordinaires.

À propos du film

« Un chœur, c’est une grande diagonale dans le corps social, un mélange inouï d’individus aussi dissemblables que possible, qui s’assemblent régulièrement pour mettre en commun l’instrument le plus démocratique qui soit, le plus communément possible : la voix humaine, chantée. Et qui partagent par ce détour le désir, et le plaisir de s’écouter, et de s’entendre, chanter ensemble, et devant d’autres, pour quelques concerts en public.
C’est une école de la modestie, de la concentration, de l’éveil constamment requis, de l’améliora- tion perpétuelle, tout comme pour n’importe quel instrument de musique. C’est le contraire de la désinvolture, et une expérience artistique à part entière. »     Marie-Claude Treilhou

Générique

Titre

Les Métamorphoses du Choeur

Réalisation

Marie-Claude Treilhou

Image

Pierre Stoeber

Son

Yves Zlotnicka

Montage

Kadisha Bariha

Distribution

Documentaire sur grand écran

Pays

France

Année

2003

Support

35 mm, Beta SP