"Coupable d’être vivant", seul rescapé de sa famille disparue à Auschwitz, Sam Braun est rapatrié en France fin juin 1945. Marié deux fois, il aura deux filles et deux garçons. "Les enfants de déportés sont une génération sacrifiée. Ils son soit enfermés dans dans le non-dit soit abreuvés de souvenirs", dit-il.
Pendant quarante ans, Sam’a rien pu dire. Ni à ses deux femmes, ni à ses quatre enfants. Jusqu’au jour où, cédant à une sollicitation amicale il s’est décidé à temoigner, devant des collégiens et des lycéens, de l’indicible.