À propos du film
« Le film n’est pas une ode simplette à la compassion et au dévouement. A chaque instant, on mesure l’énormité de la tâche : les effets de la politique d’immigration actuelle sur le droit d’asile, le peu de moyens financiers, la paperasserie kafkaïenne… Caroline, la toute jeune collègue de Colette, est au bord de l’implosion. Perpétuellement à cran, en colère, agacée. D’abord choquante, son attitude révèle, peu à peu, une petite fille effrayée devant la difficulté du boulot. J’ai été méchante, tu crois ? demande-t-elle naïvement, après un entretien houleux, à l’interprète qui y assistait. […] Lire la suite…
Ici, traduire, comprendre est crucial. Tout repose sur un drôle de suspense : qui sont ces arrivants, que disent-ils ? Quelle est la part de vérité dans le récit qu’ils font de leurs douleurs et de leurs épreuves ? D’abord, ce ne sont que des visages mystérieux, épuisés, un brouhaha de langues inconnues. Puis, au fil des entretiens, les visages se font plus nets, plus proches, comme si les réalisateurs changeaient de focale. Belle idée, par exemple, de suivre certains arrivants à l’extérieur des bureaux.
On les voit alors scruter longuement un Paris inconnu depuis une rame de métro : encore et toujours, ils semblent en voyage […] »
Critique de Cécile Mury à lire en entier sur arrivants, 396045, critique.php Télérama
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