Synopsis
10 hommes dans la quarantaine, 10 amis, rejoignent à pied "le carnaval du monde" pour faire la fête, marcher à travers bois, le temps d’un week end, sans femmes ni enfants. Faire un tour en quelque sorte. Ils ne reviendront que six mois plus tard, et encore, pas tous !
Le Grand’Tour, Mon Grand’Tour. A quarante ans, on commence à comprendre certaines choses. C’est du moins ce qu’on croit. C’est à la fois agréable et déstabilisant. Quarante ans, l’âge du Milieu. « Middle Age Crisis » disent les anglo-saxons. La grande question de la quarantaine, c’est celle de sa destinée. Peut-on encore la réécrire ou est-il déjà trop tard ? Quarante ans… Ce sentiment d’avoir déjà bouclé un premier « tour de piste », d’être à un tournant, je le partage avec les gars du Grand’Tour. Il y a trois ans, Vincent Solheid m’a proposé de le filmer, lui, et sa fanfare bidon : la « Prînten ». Fanfare d’amour et d’amitié, comme le dit fièrement sa bannière. Cette bande de Valeureux voulait partir, sortir, dormir dans les bois, marcher à travers champs. Boire, chanter. Peut-être rentrer, peut-être mourir, mais avant tout se sentir en vie. Alors, j’ai attrapé ma caméra et je les ai suivis.
Ce long-métrage est né de cette simple invitation et de ce geste spontané pour déboucher sur un projet de vie fou, démesuré. Un road-movie intérieur, un film organique ou plus simplement un Grand’Tour… Je ne sais toujours pas si on est plus sage à quarante ans mais je sais, par contre, qu’à quarante ans tout reste à faire.
Jérôme Le Maire