Synopsis
Une nuit, dans l’une de ces bodegas de Barcelone où le vin coule encore du tonneau, un vieil homme, Diego, regarde des photos jaunies. Il nous transmet un peu de ce qui l’a fait vivre, de ce qui nous fait vivre, la croyance en la possibilité d’un monde meilleur.
“Ce 19 juillet 1936, j’ai vu des choses merveilleuses, comme ces gens en guenilles, qui attaquaient une banque et en sortaient des caisses pleines de billets, et personne n’en garda un. Et quand quelqu’un disait : "Mais pourquoi brûlez-vous l’argent ? ” ils répondaient : "Parce que l’argent est notre malédiction. Il nous a fait pauvres. Si nous supprimons l’argent, là sera notre grande richesse." Diego Camacho, dit Abel Paz, révolutionnaire anarchiste dans les rangs du CNT.
Une nuit, dans l’une de ces bodegas de Barcelone où le vin coule encore du tonneau, un vieil homme, Diego, regarde des photos jaunies. Il nous transmet un peu de ce qui l’a fait vivre, de ce qui nous fait vivre, la croyance en la possibilité d’un monde meilleur. Frédéric Goldbronn se met avec rigueur au service de cette parole exceptionnelle et signe l’un de ses meilleurs films. Un film sur le travail de la mémoire, qui repose sur un double dispositif : il prend appui sur une iconographie originale de la guerre d’Espagne pour interroger la mémoire de l’un de ses derniers survivants et, en même temps, se sert de la mémoire vivante pour questionner la mémoire photographique.