Synopsis
À l’approche de la campagne des élections de 1996, Avi Mograbi décide de réaliser un documentaire autour d’une figure politique à la fois mal-aimée et admirée, ancien ministre d’État et général légendaire de l’armée, Ariel Sharon.
À l’approche de la campagne des élections de 1996, Avi Mograbi décide de réaliser un documentaire autour d’une figure politique à la fois mal-aimée et admirée, ancien ministre d’État et général légendaire de l’armée, Ariel Sharon.
Ayant refusé, pour des raisons morales et politiques de servir lors de la guerre du Liban en 1982, initiée par la ministre de la Défense, Arik Sharon, Mograbi possède un point de vue très "personnel" sur celui-ci.
En cours de tournage, Magrabi modifie son regard sur Sharon. À sa grande surprise, il le trouve très sympathique.
À propos du film
"Comment j’ai appris… n’est ni l’analyse d’une machine électorale, ni un portrait (les mystères de l’homme – son charisme, sa brutalité pateline – restent entiers), ni une charge (à l’exception d’un scandaleux raccourci, il comporte peu de déclarations politiques). D’abord injoignable puis insaisissable, Sharon est le point aveugle du film, ou plutôt son poids mort (la guerre du Liban, évoquée à la manière d’un cauchemar cotonneux). Simple chronique d’un échec ? Absolument pas.
Le titre du film (reprenant le sous-titre de Docteur Folamour en remplaçant « la bombe » par Sharon) est essentiel. Il ne se limite pas à comparer le politicien à une bombe à retardement. Dans le film de Kubrick, tous les personnages, écrasés par la puissance du feu atomique, régressent vers divers comportements infantiles. Voilà bien ce qui taraude Mograbi, au-delà de Sharon : l’infantilisme politique (le sien, celui des Israéliens, le nôtre)." Hervé Aubron, Catalogue des 10èmes Rencontres du cinéma documentaire (2005), p6-7