Synopsis
Chère Alice raconte une triple histoire : celle de la grand-mère du réalisateur, à partir de photographies, de conversations de famille et du retour d’Alice sur les lieux de son enfance ; l’histoire quotidienne du tournage et enfin, celle des souvenirs d’enfance du réalisateur
A travers la relation intime, amoureuse, d’un petit-fils et de sa grand-mère, le film retrace la chronique d’une vie singulière marquée par un exil précoce en Espagne à l’âge de 6 ans. Exil imposé par un père déserteur, écœuré par la boucherie de 1914-1918 et qui s’écriera, passé la frontière "Poincarré, merde ! ". Expression emblématique de Ia saga familiale.
La fille n’aura pas moins de caractère que le père, et traversera les aléas de l’existence avec une santé réjouissante. Santé qu’elle conserve pour notre plus grand plaisir car l’âge n’a en rien altéré sa gaieté, sa spontanéité, sa verdeur de langage.
C’est avec le même naturel que Jean-Marc Bouzou, cinéaste, filme son intrépide aïeule et entre dans le cadre pour lui donner la réplique.
Un portrait savoureux où vieillesse rime avec tendresse et qui se clôt par une leçon de sardane. Devinez qui la donne ? Tonique.