Le portrait étrange et intimiste d’une famille nomade perdue dans l’immensité de la steppe kazakh. Pour réaliser ce documentaire, Sergey Dvorstevoy a passé trois mois dans le steppe battue par les vents. Quatre chefs opérateurs se sont succédés tant les conditions de vie étaient éprouvantes. A l’arrivée, chaque plan possède une densité si forte qu’il pourrait contenir le film dans son entier. Une trentaine de fragments - des plans fixes pour la plupart, qui, une fois assemblés, composent un véritable poème ethnographique.