Synopsis
Johan van der Keuken filme sa ville natale. Une ville dont les cercles paisibles des canaux lui inspirent une construction en mouvements latéraux à travers les saisons, à travers le temps, mouvements interrompus par une série de rencontres illustrant l’idée du métissage très présente à Amsterdam.
Après avoir parcouru le monde du Nord au Sud, d’Est en Ouest, Johan van der Keuken choisit de filmer ce lieu d’accueil qu’est sa ville natale. Les cercles paisibles des canaux de la vieille cité lui inspirent une construction en mouvements latéraux à travers les saisons, à travers le temps, mouvements interrompus par une série de rencontres illustrant l’idée du métissage très présente à Amsterdam. Tout s’ordonne autour de 4 histoires. L’histoire de Roberto le Bolivien, de Khalid le coursier marocain, de Borz-Ali le Tchétchène et de Hennie, la vieille dame juive, mais nous croisons d’autres personnages tout aussi importants pour leur apport dans le film. Le SDF aux pieds nus, Mathilda la Ghanéenne, la disc-jockey. Ces rencontres nous emmènent en Bolivie où Roberto, devenu bienfaiteur de son village, rend visite à sa vieille mère, en Tchétchénie où nous nous trouvons face aux horreurs de la guerre. […] Lire la suite…
Toujours la brûlante nécessité pour Johan van der Keuken de se confronter au choc d’autres civilisations, à d’autres enjeux, de nous faire part des différents ébats du monde. L’image du village global inventée par Mac Luhan s’impose à nous. Un monde de bruit et de fureur mais aussi d’amour et de tolérance. Ce film, par la sophistication du montage et par l’ambition du contenu, apparaît comme une somme dans l’œuvre du cinéaste hollandais.
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