Synopsis
Sur mon chemin, j’ai rencontré un vieil homme qui m’a invité à écouter. Une mémoire. Cet homme, Ramazan Güngör, marqué parfois durement par les vicissitudes du temps et de l’âge, n’est pas une personne comme les autres.
Il est l’un des derniers bardes d’une épopée en passe d’être révolue.
“Sur mon chemin, j’ai rencontré un vieil homme qui m’a invité à écouter. Une mémoire. Cet homme, Ramazan Güngör, marqué parfois durement par les vicissitudes du temps et de l’âge, n’est pas une personne comme les autres. Il est l’un des derniers bardes d’une épopée en passe d’être révolue. Une transmission orale a vu le jour et un film prend forme, partage de cette transmission. Ce vieux sage turc m’a transmis une part de son savoir. Ce savoir se présente sous la forme d’un luth à trois cordes, un üçtelli, qui s’ouvre sur un monde. Le monde de Ramazan Güngör, le dernier maître du üçtelli.” Mustafa Balci
À propos du film
"Quand on sait l’immense respect voué aux anciens dans la culture turque, on apprécie à sa juste valeur la longue scène d’introduction du film, où l’on découvre d’abord la terrasse d’un bistrot, puis la longue marche de ce vieux monsieur, appuyé sur sa canne, qui lentement, vient prendre place sur le siège qui lui est dévolu pour prendre ses aises au soleil. Le ton est donné, une certaine forme de rythme également.
Ce que Mustapha Balci entend nous faire partager, c’est sa rencontre avec le maître. Pas question donc de s’abstraire de son film. Il est présent, il dialogue, il joue du luth en compagnie du musicien, partage ses réflexions, ses émotions. Lorsque ce dernier est fatigué, c’est avec une piété presque filiale qu’il le couche et l’accompagne, avec nous, jusqu’au sommeil." Critique de Marceau Verhaeghe, à lire en entier sur Cinergie.be