Trois mois après la sortie en salle de Dans un jardin je suis entré, le cinéaste israélien Avi Mograbi revient sur son parcours à l’occasion de la projection conjointe de son premier long-métrage et de son dernier film.
Entre Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon… et Dans un jardin je suis entré, quinze années se sont écoulées. Quinze ans d’impasse du conflit depuis ce premier film qui devait être le portrait à charge de l’ex-faucon Sharon et qui s’est finalement retourné contre et sur le cinéaste lui-même. Cinq fables politiques plus tard, Avi Mograbi continue de sillonner son territoire cinématographique. D’un même geste à la puissance documentaire et fictionnelle. Dans ce dernier film, la colère a laissé place à un regard plus pacifié. Il livre un film ouvert, une œuvre de partage avec l’ami palestinien, une ode mélancolique à un Moyen-Orient rêvé en commun. Artiste du détournement et du travestissement, le cinéaste-citoyen Avi Mograbi réinvente une nouvelle fois sa manière, utopiste et farouche, d’être au monde.
Annick Peigné-Giuly, Hélène Coppel – Documentaire sur grand écran
partenaires : le blog documentaire / critikat / cultures-j.com
Intervenants
En présence de Avi Mograbi.