05/01/2021 à 15h30 | Forum des images, Paris (75),
Doc & Doc
Midnight travelings- ANNULÉ

Documentaire sur grand écran

Du Mexique aux Etats-Unis, de l’Afghanistan à l’Europe, des murs se dressent devant ceux qui fuient la misère ou la guerre. Deux cinéastes ont franchi ces frontières. En 2002, Chantal Akerman passe De l’autre côté. En 2015, Hassan Fazili chronique, dans Minight traveler, sa propre odyssée familiale.

Un regard personnel, inédit, sur la migration, les migrants… C’est ce que proposent ces deux films tournés à vingt ans d’intervalle. Poussée par l’intuition que les migrants mexicains ont à voir avec ses propres fantômes de la Shoah, Chantal Akerman erre le long de la frontière avec l’Arizona, recueillant les témoignages des clandestins comme de ceux qui les rejettent, filmant ces déserts hostiles en de longs travellings tourmentés. En 2015, avec sa femme et ses deux filles, Hassan Fazili entreprend un voyage périlleux vers l’Europe qu’il documente au quotidien avec son smartphone. Une héroïque chronique familiale filmée de l’intérieur, qui ne manque pas de s’interroger sur le rôle des images.

Organisateur

Documentaire sur grand écran

Intervenants

En présence de Claire Atherton, Hassan Fazili.

Séances (1)


Mardi 05/01/21 à 15h30 | Forum des images, Paris (75)

De l’autre côté
Chantal Akerman
France, Belgique, 2002, 99’
C’est une histoire vieille comme le monde et pourtant chaque jour plus actuelle. Et chaque jour plus terrible. Il y a des pauvres qui, au mépris de leur vie, parfois doivent tout quitter pour tenter d’aller survivre, vivre ailleurs. Dans ce film–ci, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres sont pour la plupart des Mexicains.

Mardi 05/01/21 à 18h30 | Forum des images, Paris (75)

Midnight Traveler
Hassan Fazili
États-unis, Qatar, 2019, 87’
Lorsque les talibans mettent sa tête à prix, le réalisateur afghan Hassan Fazili est forcé de prendre la fuite avec sa femme et ses deux jeunes filles. Saisissant leur parcours incertain à l’aide de trois smartphones, Fazili montre à la fois le danger et le désespoir auxquels sont confrontés les réfugiés demandeurs d’asile mais aussi l’immense amour qui le lie à sa famille.